La violence domestique couvre deux types de violence :
- la violence conjugale, relationnelle ou amoureuse, c’est-à-dire la violence entre deux personnes intimes de même sexe ou de sexe opposé, mariées, en partenariat ou en union libre qui a lieu à tout moment de la relation, y compris au moment de la rupture ou quand la relation est terminée, indépendamment du fait qu’ils partagent ou ont partagé le même domicile ;
- la violence familiale, c’est dire la violence entre deux ou plusieurs personnes majeures ou/et mineures ayant un lien familial ou non (famille traditionnelle et recomposée : grand-parents, parents, enfants, frères et sœurs, amis) co-habitant dans un cadre familial.
N’oubliez pas vos enfants – même en tant que témoins directs ou témoins indirects – ils sont toujours victimes de cette violence.
Ces différentes formes de violences sont condamnées par le Code Pénal. Lorsqu’elles surviennent dans le cadre de la violence domestique prédéfinie, les sanctions sont plus sévères (circonstances aggravées). Elles peuvent aussi constituer une violence fondée sur le sexe.
La loi modifiée du 8 septembre 2003 sur la violence domestique prévoit la possibilité d’expulser pendant 14 jours du domicile familial toute personne qui met en danger ou qui met à nouveau en danger l’intégrité physique d’une personne avec laquelle elle cohabite dans un cadre familial.
La police intervient suite à un appel de la personne qui subit de la violence, d’un témoin direct ou indirect, ou même de la personne qui a recours à la violence. Elle collecte des indices sur place et informe le procureur qui décide s’il y a ou non expulsion.
Peu importe que vous subissiez la violence , que vous soyez témoin ou que vous ayez recours à la violence , sachez que vous n’êtes pas seul-e-s. Vous pouvez briser le cycle de la violence et demander de l’aide pour vous en sortir.